Le monde réel disparu de sa conscience et son corps matériel resta debout sur le trottoir.
la connexion était plus lente que ce à quoi elle s'attendait, mais au moins elle serait bien plus difficile à identifier en passant par là.
La matrice était sous ses yeux, copie vectorielle du monde réel, ici la lumière ne venait pas des néons mais des échanges de données qui enserraient la ville comme un immense filet.
Elle ouvrit une fenêtre dans son champ de vision pour lui permettre de contrôler ce que voyaient ses yeux réels et bondit au dessus des rues.
Son persona était la copie exacte de son image réelle, légèrement idéalisée bien sûr: les vêtements étaient toujours repassés et propres dans le cyber-espace. Elle projeta son corps vers les coordonnées de la tour firmament. En moins d'une demi seconde, elle avait une vue de son immeuble de bureaux. Les parois de la bâtisse ruisselaient d('activité matricielle, et quelques liaisons satellites en bondissaient vers le ciel, droit vers le dôme.
Elle activa ses programmes : une cape apparu et elle s'en revêtit pour devenir invisible, puis elle fit apparaître son programme de surveillance réseau sous l'apparence d'un petit chat noir. le chat partit doucement en avant. Son job était de s'approcher aussi près que possible du building sans se faire repérer et rapporter un maximum d'informations.
Elle lança un programme de routine sur le bâtiment, elle avait besoin de savoir où étaient les caméras, une fois la liste établie, elle tenterait de regarder par leurs yeux. une seconde routine partit aussi vers les objectifs de la rue.
et c'est parti.