Le repos de la guerrière

@Misha
L'unité anti-cyberpsycho pénètre dans le Hell, mais tout ce qu'ils peuvent voir, c'est un hall désert, aux murs joliment décorés d'impacts de balles, d'assez gros calibre apparement, et des restes de ce qu'il semblait être les employés de ce supermarché du sexe, le visage quasi-arraché et déformé par le plomb, mais aucune trace du cyberpsycho, et évidemment, personne pour donner un quelconque indication. Le plus gradé des Psycho Squad prend la parole :

"Ok, ont se séparent par groupes de deux minimum, vous tirez à vue si vous croisez la cible."

Les groupes se forment en une poignée de secondes, sans que quiconque ne prenne le temps de regarder qui est son coéquipier. Misha se retrouve avec deux hommes, il faut rapidement décider quel endroit fouiller.

@Hayden
En effet, quoi de mieux qu'un grille-pain ambulant pour servir de conducteur éléctrique ? La décharge est grande, mais le cyborg ne bouge pas d'un poil, jusqu'à ce qu'un, puis deux petits cyberimplants posés sur son corps n'explosent. Malgré leur taille, ils semblent lui avoir occasionner d'énorme dégâts, si bien qu'il recule maladroitement afin de tomber assis contre le mur. Une seule des balles que la nomade a tirer vient toucher sa cible, l'une de ses cyberoptiques est complétement explosée. Malgré l'état dans lequel il se trouve, le cyborg arrive, avec beaucoup de mal, à soulever son canon, et il vise actuellement la direction d'Hayden, le bras tremblant. Il s'apprête à tirer, mais est interrompu par plusieurs coups de feu dont les balles viennent se loger tour à tour dans son crâne, jusqu'à ce que se dernier se fende quasiment en deux sous la puissance des impacts. Le cyborg tombe apparement bel et bien mort cette fois-ci. Un homme arrive alors en courant, l'air agité, et, malgré que ses grosses lunettes cachent en partie son regard, on peut facilement voir ses énormes cernes sous ses yeux. C'est lui qui a tiré. Il est essouflé, son visage est trempé de sueur, mais semble néanmoins, entretenu en terme d'énergie par une sorte de paranoïa extrème lui permettant de se surpasser pour n'importe quel effort. Il prend appuis contre le mur et hurle à Hayden et à la prostituée :

"Mais...Mais qu'est-ce que vous foutez ?!!! Cassez-vous avant que les autres arrivent ! Ils vont tous nous buter sinon ! Cassez-vous merde !!!!!"

[J'espère ne pas avoir été trop vite, je m'en voudrais de cramer ton intrigue, Host]

Misha pénétra dans le hall du Hell, enfin, dans ce qui servait habituellement de hall a ce lieu de débauche. C’était vraiment dans un sale état, des douilles, des traces d’impact, des sex toys et des restes humains jonchaient çà et là le sol.

Le leader décida de séparer son unité en plusieurs petits groupes pour partir explorer le bâtiment. Misha se retrouva a faire équipe avec des hommes, tous deux plus grands qu’elle, l’un de quelques centimètres, l’autre d’une demi-tète.

« On monte ? » Demanda Misha d’un air peu convaincu.

Les deux hommes approuvèrent d’un signe de tète et Misha pris la tète de l’équipe. Elle se dirigea tout d’abord vers les ascenseurs. Elle appuya sur le bouton d’appel, mais rien ne se passa, après plus d’une minute, alors que le hall se vidait peu a peu des policiers qu’il contenait jusqu’alors, Misha était toujours là, avec ses deux comparses, a attendre un ascenseur qui ne viendrait sans doute pas.

« En panne ? Ils ont du les arrêter pour éviter à la cible de se déplacer trop vite » Dit elle d’une voix neutre

Elle se retourna vers ses collègues, et, après un rapide regard échangé, ils se dirigèrent tous trois vers les escaliers.

Après les deux volées de marches, ils se retrouvèrent au premier étage. Celui-ci se trouvait dans le même état que le hall : totalement dévasté. Ils y retrouvèrent deux autres équipes qui, après une rapide inspection, n’avaient pas trouvé le cyberpsycho qu’ils devaient stopper. Le trio laissa les deux autres équipes explorer de manière plus approfondie le premier étage.

Deux volées plus tard, ils se retrouvèrent au second étage, une autre équipe a leur coté. Les deux équipes commencèrent donc à explorer les chambres unes a unes, certaines étant dévastées, d’autres encore dignes des bidons villes de Rebirth.

Soudain, plusieurs coups de feu retentirent à l’étage au dessus. Cette fois, sans même échanger un regard, le trio se mit directement à courir vers l’origine des détonations. Ils montèrent les marches quatre à quatre, et se retrouvèrent dans un nouvel étage digne d’un film d’action hollywoodien des années 2070. Tous les trois aux aguets, les armes en main, cran de sûreté relevé et le doigt presque crispé sur la gâchette.

Alors que Misha explorait soigneusement la seconde chambre, une voix s’immisça dans son crâne par l’intermédiaire de la radio.

« Cible trouvée, troisième étage, chambre 347, enfin, ce qu’il en reste » Dit l’un de ses équipiers.

Misha se rendit donc, déçue de ne pas avoir tiré un seul coup de feu, là où se trouvaient ses deux équipiers. L’homme, enfin la boite de conserve, était là, la tête assez amochée. Il se trouvait assis contre un mur et dans une flaque d’un liquide assez étrange.

« Il se serait pissé dessus en étant flingué ? » Demanda Misha en pataugeant dans le liquide, alors qu’elle entrait dans la chambre.

Rude revenait de son zonage habituel, écumant les bars et les bordels du coin à la recherche du déclic. Il arrivait avec la navette, quartier ouest, direction le "Fate" immeuble de résidence du coin. L'homme marchait dans la rue, observant toujours ce qu'il se passait autour, avec ou sans plaque un flic reste un flic autant qu'un pourri reste pourri.

Il y avait du monde, mais bizarrement il avaient tous l'air de fuir et être effrayés, Rude voyait au loin une lumière clignotante, enfin plutôt un gyrophare. Rodney était habitué à ces lumières, surement la Psycho Squad, des anciens "collègues". Le Fate était encore à 100 mètres de la, mais Rude continua jusqu'à la zone de troubles. Encore le Hell, chaque jours la même rengaine, soit un braqueur camé jusqu'à l'os en manque, soit un mec pas content qui fait appel au service conso, son flingue.

Rude se tâtonna, il vérifiait si il avait son arme, tenue par un holster caché sous son imper, un Ceska Zbrojovka Pengu, seul souvenir de sa vie de poulet, mais surement l'un de ses meilleur amis. Des agents de la P.S. étaient postés à l'extérieur, des coups de feux résonnaient dans l'immeuble. Rude s'avança vers l'un des agents pour lui demander l'état de la situation, il connaissait de vue les hommes présents.

« Alors c’est quoi le bordel ici ? »

Rude attendait un léger rapport, rythmé par le son des coups de feux, les agents de la P.S. ne semblaient pas commode, mais R.Nay était connu en tant que ancien keuf.



[hrp](Je post comme ça mais si c'est pas bon dites le moi !)[/hrp]

@Misha
Entrée dans la chambre, l'exterminatrice peut voir la prostituée que Hayden avait choisit, apeurée, totalement effrayée par la situation. Ce qui est étrange, c'est pourquoi est-elle encore dans la chambre ? A l'extérieur de celle-ci, l'un des soldats, tout en observant les restes du cyborg au crâne explosé, envoit un signal aux autres unités pour les alerter de la découverte de la cible. L'autre reste sur ses gardes.
La chambre dans laquelle se trouve désormais Misha est en bon état, apparement le cyborg n'a pas eu le temps de tout démolir ici. Elle peut voir à l'entrée, une flaque de liquide bizzare, ainsi qu'une lampe brisée dedans.

@Hayden
Evidemment, la fenêtre que la nomade a emprunté s'ouvre, mais reste à savoir si elle tient à garder ses jambes en bon état ? Après tout, c'est utile pour courir, et rien ne dit que de sauter du haut de cette fenêtre, les garderas en bon état. Au mieux, elle se foule la cheville, au pire, elle se brise les deux jambes, voir même les hanches. L'homme aux lunettes ressort discrètement de la chambre, lui aussi, en restant sur ses gardes, et voit Hayden essayant de sortir de là par la fenêtre. Il la regarde un instant, puis part dans l'un des nombreux couloirs du Hell en cherchant une éventuelle sortie, tout en évitant, si possible, la Psycho Squad.

@Rude
Deux agents sont présents devant le bâtiment, plus un dans chaque véhicule, un total donc de quatre personnes. Ceux auxquels Rude à adresser la parole ne bronche pas d'un sourcil, comme des androïdes, mais l'un dègne tout de même répondre :

"Circulez, y'a rien à voir."

Leur froideur n'a rien à envier aux robots. D'un côté, leur entraînement implique cette froideur, ce sang froid à toutes épreuves.
Alors que l'ex-flic vient de recevoir une réponse peu sympathique, trois personnes "difformes" approchent du Hell et se postent juste derrière Rude. Ils sont habillés de noir, leurs vêtements ressemblant plus à des fringues de fétichistes SM plutôt qu'à des vêtements "communs". Il y a une femme, ayant le visage caché derrière ses longs cheveux noirs, ornés de dreadlocks synthétiques bleues éléctriques, un homme, assez musclé, dont le col de son manteau lui masque entièrement le bas du visage, et celui qui semble être le chef, portant une crête noire, coiffée en brosse sur la tête, des lunettes de soleil noires, et de nombreux pierçings sur le visage. Le peu de peau que l'ont peut voir de ces personnes est particulièrement pâle. Le même agent ayant répondu à Rude leur lance :

"Bordel, c'est la même pour tout le monde, y'a rien à voir !"

Sur ces paroles, l'homme musclé, et la femme, saisissent les deux agents avec une rapidité exceptionnelle, si bien que personne n'eu le temps de réagir, même en ayant vu leurs mouvement. Ca sent la cybernétique la-dessous. L'homme à la crête leur ordonne, avec une voix ayant une résonnance quasi-mécanique :

"Elimination."

Sous ses paroles, les deux créatures noires s'empressent de briser la nuque de chaque agents, avec une rapidité encore une fois hors du commun, sous les regards de tous les passants, chauffeurs de taxis, de voitures, de bus, ou de camionettes Psycho Squad, et même sous le regard de Rude, qui n'était venu que pour se renseigner. Le "chef" avance, bousculant l'épaule de Rude Nay au passage. La femme en profite alors pour demander aux crêteux :

"L'autre ?"

"Simple humain, aucun danger."

Suite à ces paroles, les deux subordonnés lâchent les corps sans vies des agents encore entre leurs mains, et les trois compères en noir pénètre dans le Hell. Une entrée fracassante et déroutante.

En examinant la chambre, Misha détecta une signature thermique tapie dans un coin. Elle épaula son arme et mit en joue. Sans hésiter, elle était déjà prête à cribler cette « chose » de balles si elle ne répondait pas rapidement.

« Identifiez vous, et sortez de là ! » Dit Misha d’une voix forte

Dans le couloir, les deux autres membres de son équipe se regardèrent, un air ahuri derrière le casque du Psycho-Squad. Ils entrèrent dans la chambre, pour voir ce qu’il se passait pour que leur collègue parle comme çà.

La silhouette se mit à bouger, et se montra enfin. Elle avait l’air d’une fille facile, sans doute une des prostituées du Hell.

« Elle est pas trop mal, enfin, pas le moment d'y penser » Pensa Misha, dans un coin de sa tète.

L’exterminatrice baissa son arme, cette demoiselle n’avait pas l’air bien dangereuse.

« C’est pas toi qui a pu faire ca, il est où celui qui l’a flingué ? » Demanda Misha d’un ton autoritaire.

Tout en parlant, elle pointa son arme vers les restes du cyberpsycho, pour que la femme, sans doute pas une bac+5, comprenne bien ce qu’elle voulait dire. Ensuite, elle reporta son regard instigateur vers la pauvre créature qui avait du être dérangée en pleine activité professionnelle par cette espèce de boite de conserve à pattes.

Rude venait d'assister à ce qu'on appelait ici le "quotidien" mais il était rare de voir ça d'une telle violence. En effet après s'être adresse aux garde, ceux ci se firent froidement tuer par des êtres non identifiés. L'ex flic fut prit, enfin il était un civil et donc pas pris pour cible. R.Nay regarda les cadavres au sol et dit :

" - Aie aie aie, ça pique ça. "

Les trois protagonistes s'éloignèrent des camions, se dirigeant vers le "hell" qui allait sous peu se transformer en enfer. Les réflexes de flics étaient toujours présents, et courut dans les camions, Rude devait appeler des renforts de toute urgence car la situation avait empiré. Il y avait des armes à l'arrière mais c'est à l'avant de ces véhicules qu'on trouve les émetteurs et l'homme dit en activant la communication :

" - En provenance du hell, on a b'soin d'soutien ça va mal tourner ici ! "

Rude n'attendit pas de réponse il s'empressa d'aller à l'arrière du véhicule trouver de plus grosses armes et de quoi se protéger, il y avait aussi de quoi communiquer avec les équipes déjà présentes dans le hell.


[hrp]Si tu pouvais mettre les armes trouvées, merci ! [/hrp]

Sandcrawler stoppa sa thundergod dans une ruelle adjacente, feux éteints, essayant de masquer le bruit du double cylindre en terminant sur le ralenti.

Elle n'entendit aucun bruit de fusillade et se posta discrètement face au Hell. Après avoir pris en main et cablé son révolver Superchief, elle éteignit les fonctions avancées de son jihab, figea ses articulations artificielles pour être totalement immobile, et réactiva d'une injonction mentale sa console en mode satellite. Ce qu'elle voulait, accéder aux caméras de la rue et celles du Hell si elle existaient encore.

Avec un peu de chance, le swat n'avait pas investi ce coin du net: c'était d'ailleurs rarement le cas, vu qu'un psycho (sauf contrôlé depuis la matrice) n'était que rarement maitrisé à l'aide d'un netrunner, qui n'avait pas grande utilité si ce n'est de permettre quelques diversions opportunes ou de servir de cible supplémentaire.

De là ou elle était, elle remarqua des camionettes stopées devant le club (moteurs encore chauds), et un individu dont la signature thermique laissait à penser qu'il était encore suffisamment constitué de chair et d'os pour être qualifié d'humain. Au moins deux tâches au sol, qu'elle ne pouvait identifier, des mouvements incertains dans le club lui-même.

Le type près de la camionette semblait y chercher quelque chose.

Bon, ces caméras ça donne quoi ?

@Misha
La jeune femme en tremble encore, en tant que prositutée, elle n'a pas subit un entraînement militaire pour faire face à ce genres de scènes, contrairement à la Psycho Squad. Deux nouveaux agents rejoignent ceux examinant le cadavre du psycho. Misha peut facilement entendre sortir de la bouche d'un de ses collègues "Putain ça m'étonne pas qu'il ai pété un câble, c'est un ordinateur sur pattes ce mec...". L'un monte la garde, deux agents examinent le psycho, et le dernier entre dans la chambre pour y jetter un coup d'oeil. La jeune femme fini par répondre au bout de quelques secondes d'attente :

"Je...j'sais pas...Y'avait la fille avec moi et...le mec a défoncé la porte...Elle, elle avait mit de l'alcool par terre et après elle lui a foutu la lampe dans la gueule... Il allait nous tirer dessus mais y'a un mec à lunettes qui lui a exploser la crâne avec son flingue et il nous a dit de se casser avant que les autres...que les autres arrivent..."

@Hayden
La binocle a évidemment remarqué qu'Hayden le suit, mais ça ne le dérange pas, au contraire, il semble rassuré de ne pas être seul, de pouvoir compter sur... une arme en plus. Tous deux finissent par s'arrêtter à une intersection de couloirs, binocle dit alors à voix basse :

"On...on va devoir s'casser par les sorties de secours, le...le 'blèm, c'est qu'elles sont au rez-de-chaussé, et qu'elles sont à l'opposé des entrées principales...faut...faut pas faire de bruit pigé ?!"

Apparement, le stress l'envahit facilement, cela se lit sur son visage que ce n'est pas un homme d'action, probablement plus habitué à trafiquer derrière son ordi qu'à tirer sur les gangs adverses.
Il finit par repérer une petite boîte de contrôle se trouvant dans un mur. Il sort son canif, et commence à dévisser la plaque de protection avant de la retirer. Il découvre alors de nombreux fils et autres cartes éléctroniques. Un rapide coup d'oeil, et il sort un câble de sa poche avant de se brancher sur l'une des nombreuses cartes. Quelques secondes passent :

"Oh...oh putain ! On va crever ! On va tous crever ! Ils sont déjà arrivés !!! Bordel de putain d'merde !!"

Il ne peut pas s'empêcher de frapper dans le mur, comme si il portait une épée de Damoclès au-dessus de sa tête et que son triste destin était déjà tracé. Il se reprend tant bien que mal, et prend la direction du couloir de droite avant d'ouvrir une porte en métal, moins soignée que les autres, et de l'emprunter.

@Rude
L'appel a été lancé, mais Rude n'avait pas vraiment besoin de le faire, la Psycho Squad est organisée, et les chauffeurs des véhicules s'en étaient déjà occupé dès la seconde ou les deux gardes fûrent tuer dans un temps record. A l'arrière des véhicules, pas grand chose, mais des armes quand même, quatre modèles identiques, sûrement des armes de "secours" au cas où l'un des agents seraient à cours de munitions. Les armes sont toutes des Chadran Arms RR-504, des fusils d'assauts plutôt classiques et faciles à trouver, mais assez fiable. Mis à part ces quatre fusils d'assauts, et des bancs pour que les unités s'assoient pendant le voyage, Rude ne trouve rien.

@Sandcrawler
Les caméras de la rue ou se trouvent le hell affichent des premières images peu rassurantes. Bien que l'image ne soit pas de très bonne qualité, Sandcrawler distingue sur l'une des caméras, deux agents du Psycho Squad au sol, certainnement morts. Une autre permet de voir deux véhicules du Psycho Squad, dont un homme fouillant à l'arrière d'un des camions, mais son accoutrement permet facilement de conclure qu'il ne fait pas partit du groupe.

Celles du Hell montrent un spectacle encore moins réjouissant : Le hall d'entrée est pas mal endommagé, des employés du Hell sont au sol, affreusement mutilés par des impacts de balles particulièrement gros, et ces mêmes impacts décorant joyeusement les murs, entre les affiches du dernier film porno tendance et un poster de l'actrice X du moment. Un charmant spectacle. Aux étages supérieurs, Sandcrawler distingue, bien qu'ils soient assez éloignés de la caméra, un homme aux drealocks rouge flamboyantes assis, le dos au mur, et une bonne partie du crâne explosé. Deux Psycho Squad l'examinent tandis qu'un monte la garde.

Une vraie scène interdite aux moins de 18 ans dans un bar à porno, voilà qui était amusant.
Visiblement ça bougeait pas mal, ou avait bougé.

Sandcrawler démarra la transmission des images vers son espace de stockage. Le swat méritait de savoir qu'un gars farfouillait dans sa camionnette. Elle scanna le réseau du Hell à la recherche de périphériques disposant d'une sortie son, genre chaine hifi avec radio internet, un pc, ou au pire un systeme d'alarme. elle n'aurait plus qu'à lancer un message du style:

si vous tenez à vos fusils d'assaut, vous penserez à fermer les portes de votre camionnette...surtout si ses gardiens sont en train de refroidir sur le bitume


Le mec aux dreads n'était pas de la police, enfin sans doute pas, et d'ailleurs 9 chances sur 10 que ce soit le psycho. Elle aurait aimé pouvoir orienter la caméra ou faire un zoom pour prendre un cliché de son visage et le mettre de côté pour plus tard: ce genre de truc se revend toujours, surtout qu'aucun gratte-console n'était encore arrivé sur les lieux.

Le seul truc qu'elle ne comprenait pas, c'était ce qui les faisait rester comme des glandus dans ce bistrot si leur mission était terminée, avec un civil qui vidait leur rack à fusils ? N'avaient il pas au moins un rapport à faire?

tiens, encore la parano?

Misha fixait toujours la prostituée avec ses cyberoptiques aux iris rouge sang. Finalement, la fille de joie se mit a parler et raconta rapidement ce qu’il s’était passé avant l’arrivée des forces de police.

« Les autres, c’est le Psycho-Squad, donc nous » Dit elle lorsque la femme se tut enfin.

Misha se tourna ensuite vers ses collègues. Elle constata que deux autres membres du squad s’étaient joints à la petite troupe qui commençait à se former dans la chambre. Elle s’avança vers ses deux compères et s’adressa à eux.

« On bouge, trouver l’autre grognasse et le tonton flingueur »

Sur ce, elle sortit de la chambre, non sans patauger à nouveau dans la flaque d’alcool. En sortant, elle jeta un regard entendu à ses autres collègues. Ce regard signifiait « Faites la causer et dites si elle sait où est l’autre ».

Une fois hors de la chambre, elle balaya le couloir des yeux, puis posa la main sur la poignée de la porte d’en face de celle d’où elle venait.

[Message un peu nul, mais j'avais envie de poster]

@Sandcrawler

Le Hell dispose de nombreux appareils audios, qu'ils soient radios ou télévisuel, par conséquent, diffuser ce message n'aura pas été une affaire trop difficile, surtout pas pour Sandcrawler. La Squad entend le message, interloqués, ils se divisent en deux groupes : L'un retournant à l'entrée du Hell, et l'autre restant sur les lieux pour examiner le cadavre du psycho.
Sandcrawler parvient également à prendre un cliché dans la tronche -ou du moins, ce qu'il en reste- du cyber psycho. Une poignée de secondes plus tard, le premier groupe du Squad arrive devant l'entrée, et aperçoit les cadavres de leurs deux compagnons. Les chauffeurs des véhicules les informent que des renforts ont déjà été prévenus, ils leur décrivent aussi la dégaine des intrus, le plus marquant d'entres eux étant le "chef" de la petite bande, un homme avec une crête noire, des lunettes de soleil, et de nombreux pierçings dans le visage, le teint blafard. Le message est également envoyé aux agents dans le bâtiment. Le premier groupe se poste alors devant l'entrée, prenant le relais de leurs compagnons morts.

@Hayden

La porte donne sur une cage d'escalier, probablement de secours, c'est un escalier de type industriel, tout en métal donc, pas très discret à emprunter en raison du bruit que la moindre semelle ferait sur ce dernier. Mais, c'est, semble-t'il la meilleure solution. Tout se passe bien, mais, arrivé à la moitié de la descente des escaliers, un bruit se fait entendre en bas. Un rapide coup d'oeil, et Cole aperçoit un homme à l'osature plutôt impressionante, habillé tout de noir, le visage en partie caché par le col de son vêtement, mais, le regard vide de toute humanité. La binocle commence alors à paniquer, il tapotte sur l'épaule de la nomade, et lui fait signe, nerveusement, presque au bord de la crise de nerf, qu'il faut tout de suite remonter. L'homme en noir lui, n'a pas encore repérer les deux "fugitifs".

@Misha

Les membres du Psycho Squad reçoivent un message :

"Les deux sentinelles ont été butées par trois types habillés tout en noir venant de pénétrer dans le bâtiment. Il y a une femme, un espèce de musclor en puissance, et un homme avec une crête, et des lunettes de soleil. Ils ont le teint particulièrement pâle et ils sont extrèmement dangereux. Ils ont tuer les sentinelles sans armes, avant même qu'ils puissent bouger un cil. Tuez-les à vue, des renforts arrivent. Nous ne savons pas ce qu'ils viennent foutre ici, mais il faut les abattre sur le champ. Oubliez le psycho pour le moment, on le sortira en même temps que les autres. Terminé."

Le couloir que vient de regarder Misha est très long, au bout de ce dernier se trouve une fenêtre. On peut compter trois chambres de chaque côtés, puis, un couloir, tournant sur la droite, et un autre sur la gauche. Le couloir possède ensuite encore deux chambres, de chaques côtés, puis se termine par cette fenêtre.

La situation devenait vraiment intéressante, un peu de liquidités en perspective. Sand crawler sentit ses bio-programmes se charger les uns après les autres dans une configuration qu'elle n'avait pas eu l'occasion d'utiliser depuis de nombreuses années. La Logique des données rugissait dans son cortex à la vitesse d'une balle de fusil.

Elle dut faire un effort pour ne pas sortir de sa cachette et se joindre à l'action. Elle se savait particulièrement efficace au combat mais qui irait payer les dommages que son corps aurait à subir si les choses tournaient mal ? Certainement pas le psy-squad.

Elle ouvrit en un seul panneau l'ensemble des caméras de sécurité à la recherche d'un individu arborant une crête et de ses deux sbires. Elle créa une modélisation 3d de l'immeuble aussi précise que possible à l'aide des caméras, disposant des liens entre les lieux et les images, de façon à pouvoir apprécier au mieux la situation. Elle était au moins certaine d'une chose: elle devait aider au maximum les cyber-poulets, comme ses programmes le lui hurlaient. Toute pensée rationnelle était superflue.

C'était sa programmation, son conditionnement, et par là sa principale raison de vivre

prochaine étape, prise de contrôle de tout ce qu'il y a de pilotable dans ce rade.

Quelques jolies surtensions ici et là, ou à l'inverse des coupures de courant, pourraient aider les gars du squad.

Ca la chifonnait de ne pas trouver le trio infernal. Trop de failles et de zones aveugles sans doute. Elle prit le contrôle des hauts-parleur qui diffisaient la musique d'ambiance dans le couloir où se mouvait la fille aux yeux rouges. Elle fit attention à ne pas émettre trop fortement: elle ne s'adressait qu'à une seule personne.

"Sandcrawler contrôle le réseau du bâtiment et à des yeux presque partout, le psycho-squad serait bien avisé de profiter de son aide. Aucune trace des men in black pour l'instant. Subvocalisez un oui face à une caméra si vous le voulez bien".

Lorsque sa radio se tut, Misha regarda ses deux camarades. Eux aussi, a leurs mines, semblaient vouloir en découdre avec ces nouveaux venus. Agissant rapidement, Misha décida de laisser tomber ses investigations. L’idée de dessouder quelques zigotos trop cybernétisés était trop tentante à ses yeux.

« Roger. Misha Andrew et ses deux comparses sur le coup ! » Dit elle simplement a la radio.

Sur ce, elle se dirigea, au pas de course, talonnée par ses deux équipiers, vers les escaliers qu’ils avaient montés un peu plus tôt.

« Si ils viennent de refroidir les sentinelles, ils sont encore en bas, ou au premier étage » Pensa t’elle.

S’engouffrant dans la cage d’escaliers, elle descendit les marches par deux, tout son équipement produisant des cliquetis réguliers, tellement son armure ballotait avec tous ces chocs et chaos.

Après avoir ainsi cavalé, elle arriva à l’étage inférieur, c'est-à-dire au second étage du Hell.

« Si ils sont lents, ils sont encore en dessous, sinon, ils montent pour venir ici. Ce serait pas logique qu’ils restent au rez de chaussée » Pensa Misha.

Précautionneuse, elle continua de descendre les marches, mais beaucoup plus lentement, l’arme levée, presque épaulée, et prête a cracher une rafale au moindre bruit suspect.